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Location de vacances

Location saisonnière : peut-on refuser une réservation ?

Un locataire potentiel demande à réserver votre maison sur la Presqu’île de Rhuys, mais vous aviez justement prévu d’y séjourner avec votre famille aux mêmes dates. Pire : la réservation a été faite automatiquement et vous devez maintenant l’annuler. Dans le cadre de votre location saisonnière, vous serez certainement confronté plus d’une fois à ce type de situation. Pas de panique : il est tout à fait légitime de décliner une demande de réservation. Vous n’avez aucune obligation d’enchaîner les séjours. Quelle que soit la raison qui vous motive, vous devez néanmoins adopter la bonne méthode pour refuser une réservation sans froisser vos interlocuteurs. FRANKIZ vous rappelle vos droits et vous explique comment gérer cette situation, plus courante qu’on ne le croit en matière de location de courte durée.

Pouvez-vous décliner une demande de réservation sur votre location saisonnière ?

Oui, vous êtes libre de refuser une réservation quelle qu’elle soit, sans motif. C’est d’ailleurs l’une des différences essentielles entre la location saisonnière et l’hôtellerie privée : alors que les hôtels sont tenus d’accepter tout le monde, un particulier a un droit de regard sur celui, celle ou ceux qui va/vont séjourner dans son logement. Après tout, ce n’est pas simplement un logement de vacances : c’est d’abord chez vous, c’est votre maison sur la Presqu’île de Rhuys. Il n’y a donc aucune raison de se sentir coupable de vouloir décliner une demande.

Plusieurs raisons peuvent vous pousser à refuser :

  • La réservation fait doublon avec une réservation précédente validée sur une autre plateforme (et vous avez omis de mettre à jour votre calendrier) ;
  • La demande vous semble inappropriée (trop de voyageurs par rapport au nombre maximum que vous imposez, un séjour trop court par rapport à vos attentes, des vacanciers qui viennent avec un animal domestique alors que vous n’acceptez pas les bêtes, une arrivée prévue au milieu de la nuit…) ;
  • Le séjour se superpose aux dates que vous aviez prévues pour séjourner dans la maison ;
  • La demande vous paraît louche (profil de demandeur incomplet, proposition de paiement qui sort du lot, contradictions dans la demande…).

Néanmoins, attention : on parle bien ici de refuser une demande de location saisonnière, et non pas d’annuler une réservation existante. Ce sont deux situations très différentes, car dans le second cas, l’internaute a déjà réservé et effectué son paiement – avec, à la clé, une procédure plus complexe et des conséquences plus importantes. Alors qu’il est bien plus simple de décliner une proposition.

Notez que sur certaines plateformes de location touristique comme Booking, il est tout simplement impossible de refuser une demande, et que toutes les réservations sont instantanées. À partir de là, c’est la croix et la bannière pour revenir en arrière : vous avez donc tout intérêt à prévoir le coup – et à éviter Booking et consorts si vous désirez conserver un droit de regard sur qui peut ou non louer votre maison sur la Presqu’île de Rhuys.

Comment refuser une réservation en location touristique ?

Si vous louez votre maison secondaire via des petites annonces sur Le Bon Coin (ou l’équivalent), c’est très simple : il vous suffit de décliner la proposition directement.

Si vous passez par des sites de location saisonnière (Airbnb, Abritel ou autre), vous avez reçu la demande sur l’application qui vous propose de choisir de donner suite ou non. Ce n’est pas plus compliqué que cela. Libre à vous d’ajouter ou non un commentaire, bien qu’il soit préférable de le faire.

Dans tous les cas de figure, il vaut mieux…

  • Se montrer courtois en toutes circonstances. Pensez à remercier l’hôte pour sa demande tout en vous excusant de ne pas pouvoir y répondre favorablement, et souhaitez-lui bonne chance dans sa recherche de location saisonnière. Vous pouvez aussi justifier votre refus en une phrase, au besoin en le renvoyant à votre règlement intérieur (voir notre article pour louer sans risques).
  • Rester ferme. Vous êtes dans votre droit en refusant de louer votre maison sur la Presqu’île de Rhuys, quel que soit votre motif. Vous avez sans doute de bonnes raisons de le faire, alors ne laissez aucune place au doute ou à la négociation. Si vous vous montrez hésitant, votre interlocuteur pourrait essayer de vous convaincre. Il sera plus difficile d’opposer un « non » ferme après plusieurs échanges !
  • Être arrangeant. S’il existe une alternative, n’hésitez pas à la soumettre à votre interlocuteur : vous connaissez quelqu’un qui possède une résidence équivalente pas très loin de là ; vous disposez d’un autre bien immobilier en location saisonnière dans la région qui pourrait convenir ; etc. Vous pouvez aussi proposer un rabais sur une future réservation en guise de compensation. C’est une façon de conserver de bonnes relations avec cette personne.

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Quelles sont les conséquences d’un refus de réservation ?

Un refus de votre part peut-il avoir des conséquences sur votre profil d’hôte ? La question est légitime, surtout que les plateformes de location saisonnière aiment quand tout se passe bien…

Si vous êtes en droit de refuser autant de demandes de réservation que vous le souhaitez, il faut savoir qu’un recours trop fréquent à cette option risque d’avoir un effet négatif sur la visibilité de votre annonce. La plateforme ne vous sanctionnera pas pour un refus de temps en temps, mais elle pourrait subtilement dégrader votre location saisonnière dans les résultats au bout d’un moment, en constatant que vous ne jouez pas le jeu. C’est plus grave dans le cas d’annulations répétées, qui peuvent aboutir à la désactivation pure et simple de votre annonce.

Moralité : mieux vaut ne pas abuser de ce droit de veto, et prendre les précautions qui s’imposent (voir plus bas). Notez tout de même qu’un refus de réservation, tout comme une annulation, ne peuvent pas vous valoir un commentaire négatif puisqu’il est impossible pour un vacancier de laisser un feedback s’il n’a pas séjourné dans le logement.

Quelles précautions prendre ?

En matière de location saisonnière, il est préférable de prendre ses précautions pour refuser le moins possible de réservations. Voici quelques bonnes pratiques à adopter :

  • Gardez un œil sur votre calendrier de réservation (sur l’ensemble des sites de location saisonnière que vous utilisez) et tenez-le à jour pour éviter les doublons. Lorsque les dates sont bloquées, il est impossible pour les utilisateurs de pré-réserver.
  • Précisez vos conditions de réservation dans votre annonce, de façon à ce que les choses soient claires d’emblée. Par exemple : pas d’animaux de compagnie, pas plus de X personnes dans le logement, pas de séjours inférieurs à X nuits, etc. Les utilisateurs pourront toujours vous contacter par la messagerie interne pour vous demander des précisions, mais vous aurez moins de demandes venant de locataires potentiels qui ne correspondent pas à vos attentes.
  • Désactivez la réservation instantanée sur chaque plateforme pour éviter de vous retrouver devant le fait accompli. Sans cette option, vous recevrez d’abord une demande de réservation que vous pourrez accepter ou décliner en fonction des circonstances, dans les 24 heures qui suivent. Cela vous laissera le temps de vérifier vos dates, de jeter un œil au profil du voyageur, etc.

Vous voilà prêt à profiter de tous les avantages de la location saisonnière sans prise de tête ! Une fois vos réservations acceptées, pourquoi ne pas confier l’accueil de vos voyageurs et l’entretien du logement à un service de conciergerie privée ?

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